Relations entre consommation d’alcool et prise de poids
Rédigé par La Rédaction , le 24 August 2017 à 13h37
Consommer régulièrement de l'alcool serait un facteur d'obésité.
Sans être « alcoolique », la consommation d’alcool a des effets immédiats sur le cerveau et des conséquences à long terme sur la santé. Cela favorise notamment le développement des maladies cardiovasculaires et des troubles psychiques. D’après plusieurs études, l’alcool est aussi un facteur objectif de prise de poids.
Une boisson très calorique mais sans apport pour l’organisme
Durant longtemps, la consommation d’alcool n’a été associée à la prise de poids. Or, il s’agit d’une boisson extrêmement calorique. Un gramme d’alcool pur renferme 7 kcal, soit juste un peu moins que les graisses mais le double que le sucre. En d’autres termes, boire 10 cl de vin contenant 12 g d’éthanol équivaut à consommer trois carrés de sucre.
Pourtant, la consommation d’alcool n’apporte rien d’utile à l’organisme hormis le plaisir que celui-ci procure. En effet, cette substance fait partie des nutriments vides. D’ailleurs, le corps élimine l’alcool par des réactions chimiques en chaîne très peu de temps après son ingestion. Ces réactions vont participer à la synthétisation des acides gras et retarder en même temps la combustion des graisses.
Ainsi, la consommation d’alcool contribue doublement à la formation de dépôts graisseux, en particulier au niveau du foie et des tissus adipeux de l’abdomen. Pour réduire jusqu’à 30% les apports énergétiques, il est conseillé de le supprimer de l’alimentation. Cette recommandation n’est toutefois valable que pour les personnes qui boivent modérément de l’alcool.
Une faible consommation d’alcool pour mieux contrôler la satiété
De nombreuses études révèlent également que la consommation d’alcool agit sur la satiété. L’éthanol a la capacité d’ouvrir l’appétit pendant les repas et prolonge la sensation de faim. Cela pousse la personne à continuer à manger même si elle n’en a plus envie. La somme du sucre de l’alcool et des graisses des apéritifs fait de l’apéro le moment critique d’un point de vue calorique.
Concrètement, l’action physiologique de l’alcool sur l’hypothalamus dérègle la sécrétion des hormones assurant la régulation de l’appétit. La consommation d’alcool altère le jugement de la personne. De plus, elle perd ses repères diététiques sous l’emprise de cette substance. Outre son incapacité à s’arrêter de manger, elle consomme souvent des aliments trop sucrés et riches en graisses.
Pour perdre les kilos superflus, il est recommandé d’arrêter de boire de l’alcool ou réduire sa consommation d’alcool. Pour une consommation raisonnable, l’Organisation Mondiale de la Santé préconise en moyenne deux verres par jour pour les femmes et trois pour les hommes. Il est conseillé de pratiquer en parallèle une activité physique quotidienne.